Puis-je observer un Flash d’Iridium ce soir ?

iridium_cygne_réduitPour le savoir, rien de plus simple avec le site “heavens-above” expliqué ci-dessous.
Pour avoir des renseignements sur le projet de télécommunications Iridium, reportez-vous au dernier paragraphe  en fin d’article.

    • Commencer par taper l’adresse suivante :
      http://www.heavens-above.com/iridium.asp?Dur=7&lat=45.836&lng=1.132&loc=Limoges&alt=300&tz=CET
      La page qui s’ouvre donne alors la liste des flahs visibles à partir du lieu d’observation habituelle de notre association qui se trouve au milieu du vignoble de Verneuil sur Vienne (87340).
    • Si ce lieu ne vous convient pas : changez ses coordonnées géographiques (lat, lng, Limoges, alt, tz) par les vôtres que vous trouverez dans le site lui-même en cliquant sur «Home», puis «select from map» dans «Configuration», puis zooms successifs sur la mappemonde pour faire apparaître votre lieu d’observation personnel. Une fois que vous l’avez atteint, relevez ses coordonnées (latitude, longitude, altitude) et remplacez les dans l’adresse ci-dessus en modifiant le nom de la ville et la hauteur et en conservant la mention CET (Central European Time).
      Exemple : si votre lieu d’observation est à Frontenay Rohan Rohan (79270), latitude = 46,246°, longitude = -0,533°, altitude = 65 m, time zone = GMT + 1 (qui signifie : Greenwich Mean Time + 1 heure), vous devez taper l’adresse suivante : http://www.heavens-above.com/iridium.asp?Dur=7&lat=46.246&lng=-0,533&loc=Frontenay&alt=65&tz=CET
  • Enregistrez cette adresse dans votre barre des tâches, elle vous servira chaque fois que vous souhaiterez faire une observation.
    Remarque : cette procédure est aussi valable pour les pays européens suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Italie, Norvège, Pays Bas, Suède, Suisse.
  • Au-dessus du tableau qui figure sur votre page d’écran, vous trouvez quatre lignes donnant la période et le lieu d’observation :
    Search Period Start : 13:01, Friday, 13 June, 2009
    =date du début de la période de recherche d’informations.
    Search Period End : 14:01, Monday, 14 June, 2009
    = date de la fin de la période de recherche d’informations.
    Observer’s LOcation : Frontenay (46,426°N, -0,533°E)
    = lieu d’observation et ses coordonnées géographiques.
    Local Time : Central European Time (GMT + 1:00)
    = Heure locale légale, ou heure à la montre, en France et dans les pays cités plus haut.
  • Le tableau à 8 colonnes, dont nous reproduisons les deux premières lignes :
    Tableau Flash d'Iridium

      1. De gauche à droite, on trouve :
      2. Colonne 1 : la date du flash.
      3. Colonne 2 : l’heure locale légale du maximum de luminosité du flash.
      4. Colonne 3 : la magnitude maximale du flash au point d’observation.
      5. Colonne 4 : l’élévation du satellite au-dessus de l’horizon à l’instant du maximum.
      6. Colonne 5 : l’azimut à cet instant (et sa position par rapport au nord).
      7. Colonne 6 : la distance et la direction entre le lieu d’observation et le centre de la zone éclairée par le flash (là où sa luminosité est maximale). En cliquant dans la case de la colonne 2, la fenêtre qui s’ouvre indique la distance entre le lieu d’observation et le centre de la zone éclairée.
      8. Colonne 7 : la magnitude maximale au centre de la zone éclairée. Magnitude maximale relevée : -9.
      9. Colonne 8 : le numéro du satellite produisant ce flash.
  • Localisation de l’endroit dans le ciel où le flash doit apparaître :
    Il faut utiliser d’autres informations données dans le site. Dans la page donnant la liste des flashs, on en choisit un (de préférence assez intense au lieu d’observation, magnitude de – 4 à -8). Par exemple le 12 juin à 22h 28min 12sec, mag = -7, satellite n° 23.
    En cliquant sur le numéro (écrit en bleu) du satellite, on arrive sur une page avec un globe terrestre entouré par la trajectoire du satellite n° 23.
    Cliquez ensuite sur la mention “Passes (visible)” écrite en bleu au-dessus du globe. Sur la nouvelle page qui s’ouvre, un tableau récapitule les passages visibles du satellite n° 23 au-dessus de votre point d’observation. Repérez alors la ligne qui correspond à la date et à la fourchette horaire du flash sélectionné et cliquez sur cette date. Vous tombez alors sur la page qui contient les renseignements cherchés :
    En haut “Whole Sky Chart” : une carte complète du ciel avec la trace du satellite parmi les constellations et son sens de déplacement.
    En bas (avec la mollette) : “Detailed Star Chart” : une portion de carte avec des indications horaires sur la trajectoire du satellite. Repérez l’heure du flash, faîtes un zoom (clic gauche) sur celle-ci (dans notre exemple : 22h 28min) et notez la constellation la plus proche. C’est dans la direction de cette constellation qu’il faudra regarder à l’heure H pour voir le flash.
    Un dernier clic au-dessus de la carte du ciel sur “click here” vous donne une carte des pays traversés durant la course du satellite et son emplacement précis au moment du flash par rapport au lieu d’observation.
  • Les satellites artificiels du projet Iridium
    Ce projet de télécommunications fut appelé “Iridium” parce qu’au moment de son lancement (date à chercher), il comptait 77 satellites, autant que d’électrons gravitant autour du noyau d’un atome de l’élément chimique Iridium.
    Exploités initialement par Motorola, puis par un consortium privé “Iridium Satellite LLC”, ils font le tour de la Terre en 1 heure environ sur une orbite polaire stable à 780/800 km d’altitude. On les voit donc naviguer dans le sens Nord/Sud ou l’inverse.
    Actuellement, en 2010, ils sont toujours opérationnels, mais il n’y en a plus que 66 à être utilisés pour des communications à haut débit par les militaires, les navigateurs, les journalistes, les organisateurs d’expédition ou de rallye…. Ils sont espacés régulièrement en 6 groupes de 11 sur 6 plans méridiens terrestres séparés de 30°. Tous les satellites communiquent entre eux : ils peuvent donc envoyer des messages quasi-instantanément à tous les endroits de la Terre.
    Chaque satellite est constitué par un gros cylindre métallique à base triangulaire tournant sur lui-même et sur lequel sont réparties trois antennes plates dont une est toujours orientée vers la Terre. Ces antennes, de la taille d’une porte, possèdent la caractéristique d’être très réfléchissantes pour la lumière visible. Les rayons du Soleil sont donc constamment renvoyés vers la Terre où ils forment une tache lumineuse d’une vingtaine de kilomètres de diamètre. Si vous avez la chance d’être dans la zone éclairée et si vous regardez au bon moment dans la direction du satellite, vous apercevrez alors un flash lumineux durant quelques secondes.

Plus d’informations sur : http://www.orion.asso.cc-pays-de-gex.fr/iridiums/iridium.html

Bonnes observations, bonnes photographies et en cas de besoin ou de critique, n’hésitez pas : contact@saplimoges.fr

Rédaction : Michel Vampouille

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