La SAPLimoges dans la presse

Par la voix de son secrétaire Francis Petitcoulaud, la SAPLimoges a eu les honneurs de la presse en ce début d’année bissextile.

Au menu de l’article publié dans le Populaire du Centre du mercredi 3 janvier 2024, Francis explique pourquoi, tous les 4 ans, le mois de février compte un 29ème jour :A voir également en vidéo sur le site internet du Populaire du Centre.

 




Le Système Solaire révélé par l’IMCCE

Vous cherchez la nature de l’atmosphère autour de Vénus, la gravitation sur Mars,la magnitude de Neptune, les lunes de Saturne…, bref un renseignement sur un objet quelconque du Système Solaire…., ne cherchez plus !

Le célèbre IMCCE (Institut des Mécaniques Célestes et du Calcul des Ephémérides) vient de publier un site Internet donnant tous les renseignements connus sur la majorité des objets de notre Système Solaire.

Ce site gratuit, bien sûr, c’est : http://promenade.imcce.fr/fr/‌.
Une mine d’informations (certifiées et vérifiées) pour tout amateur d’astronomie !
L’essayer, c’est l’adopter !




Nouveau livre dans la bibliothèque : Bonne nouvelle des étoiles

Parler de l’Univers, c’est parler de nous-mêmes. Savoir qui nous sommes : un composé d’atomes fabriqués dans le Big Bang et dans les étoiles. Savoir d’où nous venons : de météores qui ont emporté les molécules du vivant à travers les espaces intersidéraux. Savoir si nous sommes seuls : la chasse est désormais ouverte aux exoterres qui pourraient loger nos cousins. Savoir où nous allons : planètes, étoiles et galaxies sont-elles condamnées à l’engloutissement dans des trous noirs ? L’Univers se dilatera-t-il indéfiniment ? Jean-Pierre Luminet et Élisa Brune donnent les réponses qu’apportent les observations toujours plus précises de nos télescopes satellitaires. Dans un style flamboyant, ils nous expliquent comment nos modèles théoriques permettent de les comprendre et d’anticiper de sidérantes révolutions.
Jean Pierre Luminet est directeur de recherches au CNRS, astrophysicien à l’Observatoire de Paris.
Elisa Brune est écrivaine et journaliste scientifique.




Nouveau livre dans la bibliothèque : Pocket Sky Atlas

Nouveau livre arrivé dans notre bibliothèque : Pocket Sky Atlas.

Le Pocket Sky Atlas, édition 2020, (ou “PSA” dans le jargon des astronomes amateurs) a bien des atouts pour convaincre bon nombre d’astronomes amateurs :
– un format “de poche” (15 cm x 23 cm),
– plus de 80 cartes détaillées et très lisibles,
– 30 000 étoiles, 1500 objets du ciel profond avec code couleur, 675 galaxies avec leur orientation,
– une impression sur papier glacé résistant à l’humidité, 124 pages.

Très facile à transporter et à consulter en lumière atténuée, il sera le compagnon idéal de vos longues soirées d’observations sur le terrain.
Il a tout d’un grand malgré sa petite taille !

Disponible au prêt dans quelques semaines.




Nouveau livre dans la bibliothèque : Dernières nouvelles des planètes

Toujours pour faire suite à l’exposé de Pierre Drumel sur la maîtrise de la prise de vue en ciel profond du samedi 25 mars 2023, la Saplimoges vient d’acquérir cet ouvrage :
Dernières nouvelles des planètes” de Charles Frankel, spécialiste de la géologie des planètes, des laves lunaires, des glaciers martiens, et des sites terrestres, 293 pages, 2009.
Depuis les années 1970, l’exploration du Système solaire se poursuit au gré des mises en service de nouveaux télescopes et, surtout, du lancement de sondes spatiales de plus en plus sophistiquées. À l’heure où des robots autonomes roulent sur Mars, où des comètes sont analysées in situ, où la sonde Huygens s’est posée en douceur sur Titan, satellite de Saturne, et où l’homme s’apprête à remettre le pied sur la Lune, ces “Dernières nouvelles des planètes” soulignent autant l’infinie diversité des structures de notre Système stellaire que l’ingéniosité, la patience, et l’enthousiasme nécessaires pour en saisir et en comprendre les subtilités à des milliards de kilomètres de distance. Le passionnant récit, scrupuleusement documenté et illustré, d’une aventure unique.
Ce livre date un peu, mais c’est une synthèse des découvertes récentes faites dans notre système solaire par les sondes spatiales et les grands télescopes. Les caractéristiques astronomiques, astrophysiques et astrochimiques sont passées en revue pour chacune de nos huit planètes, ainsi que celles de notre Lune et de l’ex-planète Pluton.
Bouclez vos ceintures et bon voyage à travers notre système solaire.




Nouveau livre dans la bibliothèque : Astronomie planétaire

Pour faire suite à l’exposé de Pierre Drumel sur la maîtrise de la prise de vue en ciel profond du samedi 25 mars 2023, la Saplimoges vient d’acquérir cet ouvrage :

Avec ce livre de Christophe Pellier, édité en 2015 par Axilone – Ciel et Espace :
ASTRONOMIE PLANETAIRE
vous apprendrez notamment :

A utiliser au mieux les logiciels de traitement d’images :
Vous trouverez de nombreux tutoriels sur le web ou dans des revues, mais aucun ne vous apprendra à évaluer la pertinence du traitement en fonction des réalités physiques des planètes, ce qui est source d’erreurs, d’artefacts et de perte d’information.

LE paramètre le plus important dans la gestion des couleurs des images, que vous ne verrez nulle part ailleurs, ni sur le web, ni dans des revues, ni même dans aucun livre !

LA bonne méthode pour réussir un traitement en LRVB, une méthode bien plus difficile que ce que l’on raconte, et que personne ne vous expliquera…

OBSERVER : Observer une planète ou le ciel profond ne consiste pas seulement à coller son œil à l’oculaire, observer cela s’apprend….
PHOTOGRAPHIER : en optant pour la photographie, l’amateur devra maîtriser les nombreuses possibilités de son matériel et les incontournables traitements d’images. Comme pour observer, photographier, cela s’apprend….
ETUDIER : Au plaisir d’observer et de photographier, s’ajoute celui d’étudier les objets repérés. Est-il besoin de le préciser, étudier, cela s’apprend…

Ce livre sera disponible au prêt à partir du samedi 29 mars 2023.




Atelier astrophysique (part 1) – Les Montures

Retrouvez en vidéo la conférence donnée à la SAPLimoges par Eric Lévêque sur les télescopes amateurs (part 1) – Les Montures (25 janvier 2020). Un grand merci à Frédéric Delloume pour le montage de la vidéo.




Comment nettoyer le miroir d’un télescope Newton ?

Puisque la météo nous prive en ce moment de belles soirées d’observation du ciel nocturne, Eric EGEA adhérent de la Saplimoges, nous propose une méthode simple, efficace et sûre de nettoyage du miroir de votre télescope newton. A suivre sur le PDF …

Nettoyage miroir v1.0




Créez très facilement un arrière plan personnalisé sur Stellarium

Voir le ciel tel qu’il est vu de chez vous, c’est sympa … mieux qu’avec le paysage par défaut qui s’ouvre dans Stellarium. Je vous propose de voir cela ensemble …




Photographiez la comète du mois d’avril 2017 : 41P/Tuttle-Giacobini-Kresak ou C/2017 E4 Lovejoy

En ce moment et jusqu’à fin avril 2017, la comète 41P/Tuttle-Giacobini-Kresak qui passe à portée de notre Terre avec une magnitude comprise entre 6 et 8 peut faire l’objet d’une séance photographique intéressante.

Dans l’article ci-dessous :
http://www.skyandtelescope.com/observing/comet-41pt-g-k-glows-green-for-st-paddys-day/
v
ous trouverez beaucoup d’informations, notamment : sa position tous les 3 jours et sa trajectoire, parmi les constellations traversées, ainsi que le montre la photo ci-dessous tirée issue de l’article signalé par Serge Hémon :
Mais peut-être, voudriez-vous chercher ces renseignements par vous-même., et par la même occasion, connaître sa magnitude. Il y a d’excellents sites ou logiciels qui donnent ces informations, mais pour les fidèles du logiciel Stellarium, voici comment procéder :
– Travailler de préférence avec la version la plus récente de Stellarium (qui doit être la 0.15.2 à la date du 28 mars 2017). Si vous devez la charger, veillez à détruire la version précédente et à nettoyer votre ordinateur (par exemple avec “CCleaner”).
– L’ouvrir en tenant compte de votre lieu, date, et heure d’observation.
– Effectuer une recherche [onglet F3] sur la comète 41P/Tuttle-Giacobini-Kresak (ou 41P/T-G-K en raccourci)
– Si la comète est déjà répertoriée dans la version de Stellarium que vous utilisez, vous l’obtenez aussitôt sur l’écran avec les indications de position et de magnitude.
– Mais si elle n’y est pas, c’est à vous de la mettre. Pour ce faire, reportez-vous à l’un ou l’autre des articles suivants publiés dans notre site :
http://saplimoges.fr/comment-importer-les-cometes-ison-et-lovejoy-dans-stellarium/
http://saplimoges.fr/ajouter-la-comete-c2010-x1-elenin-dans-stellarium/
Vous trouverez toutes informations nécessaires pour effectuer la mise à jour de votre logiciel Stellarium.
– En effectuant une recherche sur sur la comète, vous tomberez donc sur une image semblable à celle ci-dessous qui est donnée à titre d’exemple à la date du 7 avril 2017 à 23H. Le point et l’annotation ont été ajoutés avec Photoshop. Le pavé à gauche vous donne toutes informations souhaitées : date ( 7 avril 2017 à 23H), position : dans le “virage du Dragon à proximité de la Petite Ourse” avec ses coordonnées : AD = 15H30min, Décl = 63°18′, et sa magnitude = 6,61. Vous pouvez donc la trouver et la photographier.
Mais peut-être souhaitez-vous connaître sa trajectoire ?
Jusqu’alors,  celle-ci n’était pas disponible aisément sur Stellarium, mais depuis la version 0.14.0, cette information est maintenant accessible grâce à la nouvelle rubrique “Calculs astronomiques” ou la touche [F10].

1er calcul : recherche de la date correspondant à son éclat maximum (= magnitude minimum) :
– à partir de l’écran ci-dessus, supprimer la Terre, supprimer l’Atmosphère, et passer en monture altazimutale.
– avec la touche [F5] ou la touche ad’hoc dans la barre horizontale, accélérez le déroulement du temps, dans le passé et dans le futur, tout en surveillant la valeur de la magnitude dans le pavé d’information. Dans le cas présent, vous pouvez sauter de jour en jour. Le 15 mars, sa magnitude est de 7.80, le 1er avril, elle vaut 6,70, alors que le 22 avril, elle remonte à 7.09. Ceci signifie que sa magnitude minimum (= éclat maximum) se situe vers le 1er avril. Il ne reste plus qu’à affiner le processus de recherche autour du 1er avril pour trouver que sa magnitude minimum vaut 6.61, le 7 avril 2017.

2ème calcul : tracé de sa trajectoire, par exemple sur un intervalle de 2 mois centrés sur la date de son éclat maximum :
– à partir de l’écran précédent, cliquer sur la touche [F10] ou sur l’onglet “Calculs astronomiques”.
– un nouvel écran apparaît (voir ci-dessous) :
– cliquer sur l’onglet “Positions” et choisir la comète 41P/Tuttle-Giacobini-Kresak parmi les objets célestes affichés. En cliquant dessus, la ligne devient jaune-orange. Cette manœuvre nous redonne la position de la comète sur l’écran.
– cliquer ensuite sur l’onglet “Ephémérides” et renseigner correctement les différents onglets ainsi que le montre l’écran ci-dessous :
1) Corps céleste : rechercher le nom de la comète dans la liste (qui s’ouvre avec la flèche de droite), ou écrivez le.
2) De (= date de départ de la trajectoire) : ici le 7 mars 2017.
3) A (= date d’arrivée de la trajectoire) : ici le 7 mai 2017.
4) Pas de temps (= intervalle de temps entre chaque point qui indiquera la position de la comète sur la carte) : ici 1 jour semble adapté à l’intervalle de temps souhaité.
5) Afficher les marqueurs de position : oui
6) Afficher les dates de position : non obligatoire parce que le “Pas de temps ” est court et que cette information brouillera complètement l’image. .
7) Cliquer sur l’onglet “Afficher les éphémérides” .
8) La trajectoire de la comète durant l’intervalle de temps demandé apparaît sur la carte du ciel sous la forme d‘une succession de points jaunes ainsi que le montre le schéma ci-dessous après  réorientation (Nord en haut) et agrandissement. Chaque point correspond à la position journalière de la comète.
Cette fois, c’est terminé, Stellarium vous a fourni toutes les informations utiles pour réussir la photographie de la comète….

Pour les lecteurs intéressés par des informations sur la comète elle-même, sa période d’observation, les origines de sa découverte et de son nom, les instruments les mieux adaptés…, nous vous renvoyons à l’excellent article suivant relevé par Eric Fleurat :
http://www.stelvision.com/cometes/41P.php

Ajouté le dimanche 9 avril 2017 :
Une autre comète est actuellement “photographiable” dans la constellation d’Andromède et bientôt dans celle de Pégase, au niveau des pattes avant du Cheval. Il s’agit de C/2017 E4 Lovejoy qui se révèle bien plus brillante que prévu. Depuis sa découverte le 9 mars dernier par Terry Lovejoy, son éclat a augmenté (sa magnitude a diminué de 14 à 7) et devrait continuer d’augmenter jusqu’à son  passage au périhélie le 23 avril prochain à 77,5 millions de km du Soleil. Du coup cet astre chevelu, qui s’annonçait au départ comme une cible délicate réservée aux possesseurs de gros télescopes devient accessible aux chasseurs de comètes armés de jumelles qui profitent déjà du passage de 41P/Tuttle–Giacobini–Kresak [1].
Mais il faut la chercher en pleine nuit vers 5H si on veut disposer de suffisamment de temps avant le lever du Soleil pour la photographier. Si elle ne se désintègre pas à l’approche du Soleil et que sa magnitude reste au niveau actuel de 7, il faut quand même un “certain” nombre de poses de durée “optimisée” pour avoir quelques chances de réussir une image convenable. Son éclat maximum était prévu par initialement autour du 16 avril, et le tracé de sa trajectoire selon la méthode décrite plus haut avec un pas de 1 jour donne, pour cette date, l’image Stellarium ci-dessous :
Merci à Thierry Barrault de nous avoir signalé l’augmentation de la luminosité de cette comète.

Alors, bonne chasse, et bonne chance….

Webographie :
[1]http://blogs.futura-sciences.com/feldmann/2017/04/05/la-comete-c2017-e4-lovejoy-est-bien-plus-brillante-que-prevu/

Rédaction : Michel Vampouille, Serge Hémon, Eric Fleurat, Thierry Barrault.